Parce que tu as été celle qui a bâti l’homme que je rêvais d’être,
posant ma tête contre ton sein, m’enseignant patience, opiniâtreté et dignité.
Parce que tu as été celle qui pansait mes plaies, au détriment des tiennes,
affichant un sourire immuable malgré peine et souffrance.
Parce que tu es mère.
Parce que tu es celle qui me prouve que le temps n’altère point les sentiments,
que la distance entre les cœurs est somme toute relative.
Parce que ton image compte parmi le plus doux des baumes,
apprivoisant avec aisance le loup solitaire dont je revêts la fourrure.
Parce que tu es amie.
Parce que ton regard fissure la plus solide de mes murailles,
que mes tours de béton deviennent châteaux de sable.
Parce que tes baisers éveillent mon âme,
m’aidant à percevoir le bien qui subsiste en ce monde.
Parce que tu es amour.
Parce que rien ne t’a été épargné.
Et que malgré le fait que plus d’une fois, mon cœur tu as brisé,
qu’en de nombreuses occasions, déception, tu m’as léguée
je n’aurais de cesse de t’aimer.
Parce que tu es femme.
Comentarios